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Voyage au Japon

29 mars 2007

LUNDI 05 & MARDI 06 MARS 2007

Ami lecteur,
Si tu t'attends à lire ici de rocambolesques aventures, comme dans "Tintin chez les Khmers Rouges" (album culte, mais pourtant inédit), il te faudra malheureusement passer ton chemin et filer regarder la 6ème chaîne du paf et son "Pékin Express" ! Car, cet humble journal - même s'il contiendra des Ours, des Pingouins, des Daims sacrés, des Pandas rouges, des écureuils et autres mammifères volants - ne narra pas de trépidantes et dangereuses péripéties (quoique !... surveillez bien le billet du 11 mars), mais juste les vacances de deux mecs (plutôt zen) dans le plus beau pays que j'ai visité (bon, OK ! à part la Suisse, c'est le seul pays étranger que j'ai eu la chance de visiter... mais le Japon, c'est mieux que la Suisse, c'est indéniable).
Aussi, tout au long de ce journal, tu vas lire beaucoup de "super", de "formidable" et de "maGnifique" car tu vas rapidement comprendre que j'ai été enthousiasmé par ce pays et que je ne suis pas du genre à modérer mon enthousiasme (il ne manquerait plus que ça !).
Mais il faudra t'armer de beaucoup de patience, car si tout est déjà noté dans mon carnet et dans ma tête ; la numérisation est, comme toujours avec moi, laborieuse.
Pour finir : ce journal-blog de voyage est dédié à mes parents (qui ont largement contribué à rendre ce rêve nippon possible) et à Fabien, sans qui tout cela ne serait jamais arrivé - le meilleur, comme le moins bon !..
Fabien, je t'aime (toujours) beaucoup. Merci.

- - - ça commence maintenant - - -

Du départ... à l'atterrissage...

1_Carte

Dès l'arrivée en gare d'Orléans le chrono infernal se déclenche...
Est-il bien nécessaire de préciser que nous (Fabien & moi) avons failli manquer le train de 11h46 (prévu) qui, pour une obscure raison, n'était pas affiché à notre arrivée !... mais qui le fût trois minutes avant son départ... et ce train s'était transformé en navette... Et qui dit navette, dit "changement aux Aubrais" et les changements, cela ne nous réussit pas, à nous
(ceux qui nous connaissent savent de quoi je veux parler). Mais bon, des fois ça se passe bien... comme pour ce trajet. A Austerlitz, nous avons fait une petite pause casse-croute et ensuite métro.
A Châtelet, nous avons rejoint Kenji (Ami nippon de Fabien) et nous avons pris le RER pour CDG (ouais !... maintenant que j'ai pris l'avion, je dis CDG et pas "Aéroport International Charles de Gaulle", c'est trop long pour nous autres Grands Voyageurs). Une fois sur place, c'est immense mais bien indiqué (ok! quand on est accompagné par des personnes qui ont déjà pris l'avion, ça aide !). L'enregistrement se passe plutôt bien, la demoiselle ne dit rien pour le dépassement en poids de nos bagages, mais elle n'a pas de place pour moi à côté de Fabien et Kenji... Ensuite : contrôle des passeports, passage sous le portique (où je dois enlever mes chaussures), fouille, vérification des bagages à main... puis on entre dans le royaume des produits détaxés et de la bouteille d'eau à 2 € !
Après une bonne heure d'attente, le moment tant attendu (enfin, surtout par moi !) est arrivé : on embarque à bord de l'avion (en l'occurrence un Boeing 777).

2_Avion

Un avion, en fait, ça ressemble exactement à ce à quoi on s'attend, sauf qu'on est dedans, pour de vrai et qu'il est trop tard pour changer d'avis sur ce voyage... Pour la classe éco, l'espace vital de chacun est réduit à son maximum. Je suis tout au bout de l'avion côté droit, et Fabien et Kenji sont côté gauche trois rangées devant ; à côté de moi, malgré son jeune age, un mec semble déjà suffisamment blasé par les voyages en avion pour ne pas regarder par le hublot pendant le décollage (ou bien, il a la frousse). Pour ma part, ne sachant pas exactement à quoi m'attendre, je n'ai pas peur ; je suis plutôt excité par cette nouvelle expérience. Tout cela se passe tellement vite, que nous sommes rapidement dans les airs et nous pouvons ôter nos ceintures de sécurité... Fabien me fait signe : il y a une place à côté d'eux !

Peu de temps après le décollage nous avons mangé (moi, j'ai trouvé ça très bon). Juste après les (charmantes) hôtesses de l'air se sont transformées en marchandes de produits duty ! bizarre, mais ça fonctionne très bien auprès des japonais. Ensuite, ils simulent la nuit en éteignant les lumières et en poussant le chauffage... Fabien et Kenji ont réussi à dormir un peu (les chanceux), moi j'ai essayé, mais quand on est grand et que l'on veut voyager en avion, mieux vaut être riche ! Sur mon écran individuel, j'ai commencé à regarder "Man of the Year" (avec Robin Williams, toujours inédit ici) mais la bande-son était trop mauvaise et comme il n'y avait pas de sous-titres, j'ai arrêté pour regarder à nouveau "Stranger than fiction", qui est toujours aussi génial... Je me garde pour le retour "La Nuit au Musée".

Quelques heures avant l'arrivée : on rallume tout et... petit dèj' (très bon aussi). A l'approche du Japon, Fabien m'a cédé sa place près du hublot. Au début je ne voyais que des nuages (ce qui est déjà super cool !) et l'avion a dû baisser en altitude et j'ai pu voir la terre, la mer... c'est véritablement extraordinaire, maGnifique, magique, incroyable, sublime, ahurissant... j'ai même vu ça :

3_Fuji

Il trônait au milieu des nuages. A l'approche de l'aéroport nous avons survolé la mer un bon moment, car il est sur une île...

4_Ch_bu_Centrair_International_Airport

Puis nous avons atterri. En quelques minutes nous étions raccordés au terminal, c'est fini, on peut débarquer !
Bilan de ce premier voyage en avion (12 heures !) : c'est long, bruyant et monotone... mais il y a pire dans la vie ! En attendant les bagages, je suis allé aux toilettes (là, vous vous dites : on s'en fout ! vous avez tort) et là c'est le (premier) choc... le premier plaisir "made in Japan"... la certitude que je suis bien arrivé ailleurs... ici, au Japon... les toilettes de la mort-qui-tue... les WC du futur pour un français, le quotidien pour le japonais... Rien que pour ça - dix minutes après mon arrivée - j'aime ce pays de façon irrévocable. Je regrette de ne pas les avoir pris en photo tellement c'est beau !

N
os valises étaient intactes, aucunes bouteilles cassées. tout va bien. L'aéroport de Nagoya est beau, spacieux et lumineux (il fait beau, ça aide). Les parents de Kenji - ainsi que Catherine (Amie de Fabien, elle aussi partie un an au Japon) - nous attendent. Retrouvailles à la japonaise, sans (ridicule) effusion de joie... Les parents de Kenji proposent de nous emmener à Toyohashi (ville à côté de Nagoya, où réside Fabien, Cat, Kenji...), Super cool ! Merci !

Une heure après, une fois arrivé sur place, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant - Le Cat's Café - pour manger un bout. A part Cat, personne n'avait vraiment faim. Efficacité japonaise : après avoir choisi ce que l'on veut, il suffit d'appuyer sur un bouton placé sur la table pour appeler le serveur, qui arrive de suite ! moi, j'ai pris un latte.
A première vue, Toyohashi ressemble à une très vaste banlieue où se mêlent commerces et habitations, rien de très haut, rien de très beau... une banalité horizontale, mais japonaise !
Les parents de Kenji nous ont tous déposé à l'International House (résidence des étudiants étrangers de l'université), nous avons déposé nos valises, j'ai donné à Kenji un morceau de pain d'épices que j'avais apporté (et fait) pour ses parents. Puis nous sommes partis à la recherche d'un hôtel pas cher pour moi, dix minutes plus tard c'était fait, j'avais une chambre dans un Buziness Hotel pour 4500 ¥ (soit 30€) la nuit.

5_mon_h_tel

Une chambre impeccable avec tout ce qu'il faut : salle de bain, télé, la clim, un lit occidental et une bouilloire pour faire du thé vert (important le thé dans sa chambre !) qui est fourni... Après Fabien & Cat m'ont fait découvrir le Toyohashi centre. En vrac : Nous avons fait une séance de Purikura :

6_Purikura

Nous sommes allés boire un chocolat chaud dans un très beau "salon de thé" qui a pour particularité de servir dans des tasses (et des cuillères) dépareillées, très bon et très riche chocolat ; première (d'une longue série) visite dans un "Combini" (contraction 'à la japonaise' pour 'convenience store', sorte de superette ouverte 24/7 - j'en reparle bientôt), Fabien y a acheté des Karaage (sorte de nuggets, très bon) ; nous avons mangé dans un resto spécialisé dans l'Omerice (de l'omelette et du riz, très bon !) situé dans une sorte de centre commercial -avant de commencer à manger on nous apporte de serviettes chaudes (si elles sont froides, elles sont imprégnées) et cela même dans l'avion, au début c'est curieux... ensuite on attend sa serviette, on la cherche.
Retour à l'IH, puis comme on est bien fatigué, DODO. Dans ma chambre, je regarde un peu la télé nippone qui n'est pas réputée pour sa qualité - réputation qui semble fondée au premier coup d'œil. Le niveau sonore est exagérément fort, même si je ne comprend rien c'est vite agaçant, de même que les multiples interruptions publicitaires. Même ce qui ressemble à notre JT est coupé par la pub - voir sponsorisé.
Je me couche... ma première nuit au Japon... Une ritournelle squatte ma tête, "
Je suis au Japon !!!" qu'elle dit.

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29 mars 2007

MERCREDI 07 MARS 2007

Ma rencontre avec Dieu...
Première nuit plutôt bonne. Réveil à 15-16h (ce qui était sans doute trop). Un petit thé vert, une douche et je pars vers l'IH...
Sur la route, j'aperçois Dieu !... Il était là, tranquille, adossé contre le mur d'un magasin... Il avait pris l'apparence d'un distributeur de boissons :

Dieu

Mais je l'ai reconnu... je suis peut-être en plein jet-lag, mais quand tu rencontres Dieu, tu le reconnais -c'est comme l'Amour !
Intimidé, je poursuis tranquillement mon chemin. Mais, à côté d'un autre magasin, Il était là aussi sous la forme d'un distributeur un peu différent... J'avais oublié l'omniprésence de Dieu. Qui d'autre que Lui peut se révéler aussi efficace, aussi prodigieux, aussi "je suis là, pour vous"... Ces distributeurs de boissons présents partout proposent un grand choix de boissons sucrées (seul le Coca et le Coca Light nous sont familiers ; certes il y a du Fanta, mais aux raisins ; des boissons énergétiques ; et 
le fameux Qoo tant aimé de Fabien !), de l'eau, du café & du thé... déjà cette liste est déroutante.
Mais le maxi-plus de ces "Dieux" sont les boissons chaudes : Cafés, thés, chocolats, jus de fruits et dans certains, des soupes ! Moi je dis : Waouh ! J'ai pris un "
French Café", chaud juste ce qu'il faut dans une bouteille en plastique -certaines boissons sont dans des bouteilles en alu, comme le Coca et le Fanta- c'est très bon, une sorte de café au lait. Pourquoi n'avons-nous pas ça en France ? Mystère... Je compte une bonne dizaine de distributeur le long du chemin (900m environ) entre mon hôtel et l'IH... et je n'ai regardé que d'un seul côté !

Je réveille Fabien et pendant qu'il prend une douche, j'envoie un à la famille pour leur assurer que leur fils est toujours en vie . Ensuite, on part en balade, direction le Pachinko le plus près...
Un hangar bruyant et enfumé où les gens dépensent de l'argent et gagnent des billes ! ils glissent des billets dans une sorte de bandit manchot (là, je mentionne le modèle que nous avons essayé) et des billes d'acier tombent et il suffit de tourner une manette, les billes pénètrent dans la machine, sont propulsées et lorsqu'elles retombent on ne peut rien faire sinon regarder les billes et prier pour qu'elles tombent dans la bonne fente pour en gagner d'autres ! Bref, un jeu pas vraiment exaltant -sauf si on aime voir l'argent partir en fumée devant soi... Mais on pouvait voir devant certains joueurs de nombreux paniers en plastique pleins de billes !

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le supermarché "Frante" juste en face. J'imagine que dans les pays civilisés/capitalistes tous les supermarchés se ressemblent... les mêmes marques se retrouvent partout dans une disposition quasi identique. Mais ici, oubliez vos repères ! Certes, la disposition est proche de ce que l'on peut trouver chez nous, mais la majorité de ce que propose le supermarché est différente. Dès que je voyais une marque connue je me précipitais dessus, pour m'apercevoir des petites variations... par exemple, le Kit-Kat : on en trouve comme chez nous, mais en plus, il y en a à la banane, à la cerise, à la pêche (il semblerait qu'ils aiment bien les trucs à la pêche !), au thé vert (ça aussi, ils kiffent !) et juste avant de partir, j'ai trouvé du Kit-Kat chocolat blanc ! autre exemple, le Fanta au raisin... Coca est présent en normal et en light, mais pas de fantaisie comme chez nous, ils se diversifient à travers d'autres marques, d'autres produits : de l'eau minérale, du thé, du café, des jus de fruits... J'aurai volontiers passé l'après-midi dans le supermarché à questionner Fabien sur le contenu de tel ou tel produit (car aucune étiquette n'est en anglais). On a essayé le Kit-Kat banana, c'est plutôt bon !

Ensuite nous nous sommes baladés dans Toyohashi, pour finir dans le même centre commercial que la veille où, inconscients que nous sommes, avons testé une glace au thé macha, une sorte de glace à l'italienne mais au thé macha : Beurk ! mais, comme des braves et fiers japonais, nous avons tout mangé. Le froid a un avantage : il neutralise les papilles !
Nous avons mangé dans un restaurant proposant principalement des menus à base de viande panée. Nous avons pris du boeuf (pané, donc), servi avec du chou râpé (qui n'a pas vraiment de goût, mais avec la sauce adéquate c'est super bon), de la soupe miso aux coques (la meilleure que j'ai mangé) et du pain japonais : du riz blanc nature... sans oublier les serviettes chaudes et la tasse de thé vert.
Particularité des restaurants japonais : dans les vitrines on peut voir les plats, les menus qui sont proposés dedans... dans des assiettes, des bols, des plateaux, de faux aliments en plastique -ultra réaliste- sont disposés. C'est un peu kitsch, mais cela évite les mauvaises surprises !

Bonus :
Vue_de_ma_chambre

29 mars 2007

JEUDI 08 MARS 2007

Sleepless in Toyohashi
Pas bien dormi du tout... Fabien est passé à l'hôtel vers 11h, avant de partir on se boit un petit thé vert.
Dans le supermarché Frante, il y a un petit MacDo (ici, ils disent Mac - Maku). J'ai pris un teriyaki burger, qui comme son nom l'indique est un hamburger avec de la sauce teriyaki (un peu sucré)... c'est super bon !
Ici, il n'y a pas de véritables frontières symbolisées par les caisses comme chez nous... C'est open ! Pas de vols, pas de resquilles... Pas de grands chariots non plus... des paniers, que l'on pose sur la caisse (pas de tapis roulants), la caissière (ou le caissier) prend les produits, passe le code barre dans la machine, ensuite les remet dans un autre panier, tout en annonçant les prix à voix haute. La caisse est ultra moderne, la caissière entre le montant de la somme donnée par le client (comme chez nous) et la caisse lui sort directement la monnaie à rendre, elle n'a qu'à donner les billets (s'il elle doit en rendre) dans un sorte de rituel (tous les commerçants font de même ici) elle compte les billets en les prenant et les recompte devant nous et nous les tend... tout est fait pour limiter les problèmes. Ensuite nous nous promenons avec comme but : la poste. Fabien a un paquet à envoyer à Tomoko et moi, il me faut de timbres pour mes cartes postales. Dans la poste, il a y une grande table pour que le client puisse confectionner ses paquets tranquillement !

Toyohashi_2

On passe au cinéma, histoire de voir ce qu'il y a à l'affiche : Beaucoup de films pour enfants (c'est les vacances), des films asiatiques et quelques films américains. Puis, un petit tour à l'université pour que Fabien paye son loyer (deux jeunes femmes pour juste encaisser quelques Yens !). Retour à l'IH, et avec Catherine, nous partons chez Kenji ; il nous emmène dans un resto de Ramen (bon gros bol de soupe avec des nouilles et tout sortes de choses, aux choix, dedans), où l'on a bien mangé. Ensuite direction le karaoké.
Bon, je déteste le karaoké, mais ils ont tenu à me faire voir (et écouter) le véritable karaoké : le karaoké japonais. Un grand bâtiment, où les clients disposent de salles privées avec tout l'équipement ultra moderne nécessaire pour chanter... des chansons à l'infini... Ok, c'est super !
Mais cela reste du Karaoké ! Retour à la maison dans le froid.

29 mars 2007

VENDREDI 09 MARS 2007

Rencontre avec le Colonel Sanders
Bien dormi, levé tard... petit "train-train" matinal puis direction l'IH :

Toyohashi_1

Où je réveil Fabien !...
Balade en direction du Frante, en passant on s'arrête pour louer un DVD dans le magasin Seibunkan (sorte de Fnac, en mieux !), on prend "Kiss Kiss Bang Bang". Dans le supermarché on s'achète des onigiris (triangles de riz fourrés) et quelques autres trucs à manger. On mange dans ma chambre d'hôtel, et retour à l'IH.


Fabien et Catherine avaient déjà vu "Kiss Kiss Bang Bang", moi pas... et c'était très bien, même si quelques subtilités ont dû m'échapper car nous sommes au Japon ! pas de sous-titres français, que des sous-titres anglais. Avec le programme du cinéma que nous avons pris la veille, nous choisissons d'aller voir "The Pursuit of Happyness" avec Will Smith vers 20h - car, à cette heure là (ainsi qu'à la première séance du matin), c'est tarif réduit : 1000 ¥ au lieu des 1800 ! (ça calme).

spe1_02

Le Japon n'est pas le paradis pour les cinéphiles (il nous semble avoir vu qu'ils proposaient un système de carte comme l'UGC illimité). Avant le film, nous mangeons dans un KFC juste à côté du cinéma. Des morceaux de poulets panés frits bien gras... accompagnés de Fanta Melon Soda (ça, c'est formidable !). A l'intérieur du multiplexe, on ne remarque pas de différences notables avec chez nous. Ce qui est sympa, ce sont les affichettes mises à disposition des clients (voir l'album photo "Belles Affiches"). Le pop-corn est très bon, bien caramélisé. Dans la salle, une différence me saute aux yeux : rien ne gêne la vision des deux côtés de l'écran, pas de veilleuse pour les issues de secours... c'est la première fois que je vois ça...
Sinon, le film était très bien, j'ai tout compris... je voulais pas pleurer et puis, en fait, si...

Retour à la maison et il fait toujours aussi froid dehors.

29 mars 2007

SAMEDI 10 MARS 2007

Nagoya : Take One
Pas bien dormi (!) mais comme nous avons prévu de partir à Nagoya de bonne heure, je me lève tout de même, me prépare et direction l'IH. Avant je passe au Combini, histoire de me débrouiller seul... Et, le fait est, que pour dépenser du pognon, pas besoin de parler la langue des autochtones (ce n'est pas une critique). Fabien veut dormir un peu plus (!!), donc -avec mon nouvel esprit d'aventure- je pars tout seul au magasin Seibunkan et au Frante.
Dans l'immense rayon magazines, j'ai eu un coup de flippe : seul étranger au milieu de tous ces japonais avec aucun point de repère... mais c'est vite passé. Surtout parce que les japonais -la plupart du temps- nous ignorent complètement. Rapidement, on se rend compte que le Japon est un pays où l'on se sent en sécurité (on n'imagine même pas qu'il pourrait se passer quelque chose). j'ai acheté un très beau magazine de cinéma : CUT International Interview Magazine.

1_cut

Avec l'acteur Joe Odagiri (vu dans le sublime Jellyfish de Kiyoshi Kurosawa) en couverture. J'adore ce magasin, je pourrais y passer des heures à tout regarder. Au supermarché, j'ai acheté quelques bonbons et autres chocolats...
A l'IH, Fabien est en pleine forme et nous allons manger au Family Restaurant Gusto juste à côté (il est ouvert 24/7 !). Je prends un double hamburger with cheese (et non pas l'inverse) qui se présente comme deux steaks hachés (viande indéfinie, bizarre, mais bonne) avec du fromage fondu dessus, accompagnés de pommes de terre, de maïs (selon Catherine, il semblerait qu'un complot ait réussi à imposer le maïs dans la nourriture japonaise car, toujours selon Catherine : il y en a partout) et de l'incontournable riz blanc. Ce qui est cool dans ce resto, c'est le Drink-Bar, pour 189 ¥, boisson à volonté, de la soupe au café ! Je prends du Fanta Melon Soda parce qu'il n'y a rien de meilleur au monde ! Petit dessert conseillé par Fabien : fruits, yaourt et glace.
Ensuite départ en train pour Nagoya. 45 minutes plus tard, nous arrivons. Après un peu de métro, nous sortons pas très loin de la Mairie :

2_Nagoya

(enfin, on pense que c'est la mairie) et nous sommes à proximité du château :

3_Nagoya_Chateau

Nous voyons que des personnes qui en sortent, qui partent... en fait le château ferme à 16h30 (apparemment tous les bâtiments, musées... ferment au plus tard à 17h ! donc le touriste doit être lève tôt - couche tôt, pas comme nous) et il doit être 16h20 ! Faute de mieux, nous avons fait un tour du parc à côté ou règnent d'énormes corbeaux (des corbeaux sacrés). Ensuite nous sommes allez voir un temple :

4_Osu_Kannon

Et nous nous sommes baladés dans des immenses galeries (couvertes) marchandes, où nous avons testé des "gaufres" en formes de poissons fourrées à la crème (genre pâtissière) et d'autres avec une pâte de haricots rouges "Anko" (ça a le même goût que de la crème de marron) et c'était super bon, on est retourner en prendre...
Ensuite retour sur Toyohashi. A l'arrivée, petit arrêt au combini pour acheter à manger.

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29 mars 2007

DIMANCHE 11 MARS 2007

Nagoya : Take Two . Nara : Take One
Sortie de lit à 7h30 (mal dormi !). Départ pour Nagoya vers 8h45.
Grâce à la "répétition" de la veille nous arrivons sans problème au château, qui très beau et très différent de ceux que l'on peut voir chez nous.

1_Nagoya

Comme beaucoup d'édifice, il a été détruit durant WWII, donc il est difficile de savoir à quoi ressemblait l'intérieur avant. Là, c'est fonctionnel et beau, tout en bois avec un double escalier (un pour la montée, l'autre pour la descente), de belles salles d'expositions pour des objets de l'époque, une expo de calligraphie... Le dernier étage est un observatoire et la boutique de souvenirs (beaucoup avec des poissons/dauphins dorés, emblèmes de la ville - deux sont disposés sur le toit du château). Un château majestueux.
Vers midi, départ pour Nara (qui fût la première capitale du Japon).
Pour nos "longs" voyages en train, nous avons acheté une carte...

2_Tiquet

... de cinq voyages (8000 ¥), à chaque journée validée nous pouvons prendre le train autant de fois que nous le voulons, mais pas tous les trains que nous voulons... ce pass exclut les trains rapide ! Donc cinq trains différents pour arriver à Nara... nous avons largement le temps de regarder le paysage, qui est maGnifique. Le dernier était assez pittoresque et très lent... suite à la déconvenue de la veille à Nagoya, notre stress augmentait au fur et à mesure que nous changions de train, la lenteur du dernier a failli nous achever... en plus, il s'arrêtait dans tous les villages possibles. Et, ce qui devait arriver arriva : nous avons débarqué à Nara à 16h30 ! et le temple que nous voulions voir, ferme à 17h !
A ce moment là, nous y croyions encore (stupide que nous sommes) car "Le Guide" nous dit que les temples sont à "quelques pas" de la gare... nous sommes arrivés essoufflés (et dégoûtés) devant la porte du Todai-ji :

3_Nara_porte

Il est 17h... donc c'est fermé ! Après avoir décidé que nous n'allions pas pleurer (et décidé aussi de revenir ici après notre voyage à Tokyo), nous sommes partis faire un tour dans ce vaste sanctuaire et nous avons même pris quelques photos :

4_pagode

Notamment des daims sacrés (messagers des Dieux) :

5_Nara

Ils se promènent ici en totale liberté. Après nous sommes tombés dans une galerie marchande ; et à la recherche de cartes postales nous sommes entrés dans une jolie boutique de souvenirs. Fabien a discuté avec la vendeuse, qui lui a dit qu'une fête (Omizutori) avait lieu le soir pour célébrer le printemps et que cela commençait à 19h et que cette fête se terminait le lendemain, donc pour nous c'est aujourd'hui ou jamais... Ayant un peu de temps devant nous, on mange des takoyakis (beignets de poulpe) : c'est bon, mais c'est chaud !
Puis, en route pour l'escalade vers le temple. Tout le monde se presse devant un temple et attend, nous on ne sait même pas quoi, mais comme il y a foule on se dit que c'est bon signe, que ça va être bien... et que de tout façon, cette fête inattendue remonte le moral. Extinction des feux, le spectacle commence ! Nous somme situés en contre bas du temple et sur le côté gauche on aperçoit des hommes en costume traditionnel allumer des boules (de pailles, de branches... on ne sait pas), ensuite, à tout de rôle, ils grimpent sur une passerelle qui court tout autour du temple, la boule enflammée piquée au bout d'une très longue tige ; et une fois arrivé, ils font tourner la boule sur elle-même, provoquant une sorte de feux d'artifice avec les braises incandescentes qui tombent sur la foule en dessous... pour le plus grand plaisir des autres spectateurs :

6_Nara

C'est très beau, surtout qu'il fait bien nuit. Ce qui est étrange, c'est que le temple est en bois (d'arbres) et que feu + bois : ça pourrait faire peur (chez nous ce serait impensable), mais ici pas de problème, un homme munit d'un balais suit celui avec la boule en feu et envoie valser sur les gens toutes les braises tombées sur le plancher. Ce qui pourrait faire aussi peur, c'est toute cette foule qui veut descendre en même temps et par le même endroit... et bien non, tout ce passe bien dans le calme et dans la zenitude !
Une fois proche de la gare, nous arrêtons dans un KFC pour manger... ce que nous n'aurions sans doute pas dû faire... car c'est maintenant le moment du drame : étant plus près d'Osaka que de Nagoya, j'émets l'idée que, peut-être, un train direct pour Nagoya part d'Osaka, ce qui nous éviterait les moult changements de train ! Et bien, au Japon, le train ne fonctionne pas du tout comme ça.
Nous arrivons 45 minutes plus tard à Osaka, et après un bref (il fait très froid, un vrai temps à neige) petit tour dehors, Fabien demande à une personne de la JR quel train il faut prendre pour Nagoya -voir, pourquoi pas, pour Toyohashi. L'employé lui répond qu'il faut prendre le train pour Maïbara et, de là, changer pour Toyohashi. A ce moment là (il doit être 22h) on y croit...
Arrivé à Maïbara, un froid glacial nous accueille (un signe ?) et de la neige commence à tomber... à un employé de la JR qui passe devant nous, Fabien demande quel train il faut prendre pour Toyohashi ; il nous dit qu'il n'y en a plus qu'un, un train de nuit. L'employé s'en va, puis revient sur ses pas pour ajouter que l'on ne peut pas monter dedans ! Le froid nous empêche de paniquer, on est gelé. Fabien choppe une employée de la JR pour confirmer... ce qu'elle fait, très professionnellement. Il ne nous reste plus qu'à dormir sur place !
A l'accueil de la gare, Fabien explique notre (misérable) situation à un jeune homme derrière le guichet, mais comme nous sommes au Japon, pas de problème ; il sort une liste d'hôtel et téléphone pour nous trouver une chambre ! Le premier est complet, mais le deuxième en a. Ouf ! Ensuite le jeune homme nous dessine un plan pour trouver l'hôtel (est-ce nécessaire de préciser qu'en France, on n'aurait eu juste le droit d'aller se faire voir ailleurs !). Cinq minutes plus tard nous arrivons à l'hôtel où le patron nous attend (il semblerait qu'il a été réveillé par le coup de fil). Fabien remplit la fiche, on paye (4000 ¥ la chambre), le monsieur nous prépare deux thés vert et nous amène à nos chambres. La première est typiquement japonaise :

7_Maibara

La seconde normale (à l'occidentale) avec un grand lit. Histoire de tester un vrai futon, j'opte pour la première (comme, de toute façon, je ne vais pas bien dormir !) et Fabien va pouvoir dormir dans "vrai" lit.
Le premier train pour Toyohashi part à 6h15, donc Fabien est chargé de nous réveiller à 5h30.
Cette journée qui avait très bien commencé se finit mal, mais lorsqu'on voit le temps dehors, on se dit que cela aurait pu être pire (même dans ce petit hôtel, il y a la clim). Si je pouvais dormir, ce serait bien !

29 mars 2007

LUNDI 12 MARS 2007

Neige & Corn Soup
Fabien entre dans ma chambre à l'heure convenue... me réveille... et je suis dans un frigo... ma clim s'est arrêté pendant la nuit. J'ai vraiment pas envie de sortir de dessous ma couverture. On part comme des voleurs de ce petit hôtel (mais on n'a rien volé, enfin, moi, j'ai emporté la brosse à dent qu'il y avait dans ma chambre) et dehors c'est magnifique, la neige a tout recouvert durant la nuit, au moins dix centimètres. On se dépêche pour aller à la gare... et hop, nous voilà de nouveau dans un train (vide pour le moment) en route pour Toyohashi. Le train est direct pour Toyohashi, mais il s'arrête à tous les bleds ; et comme (apparemment) tous les trains, il est surchauffé. Et au fur et à mesure que l'on s'approche (enfin) de chez nous, il s'emplit de passagers... à 8h30 nous arrivons à bon port et à 9h nous sommes à l'IH... Youpi !Arrivé à mon hôtel, je prends un bon et long (une bonne heure) bain chaud et même si la baignoire est petite, c'est cool ; ensuite je dors un peu jusqu'à midi. Je décide d'aller manger au Gast à côté, et même si je ne parle pas japonais, je réussis à commander en répondant "hai" (oui) à tout ce que me dit la serveuse et au final, tout ce qu'on m'apporte est bien ce que je voulais ainsi que mon "drink bar" (Fanta Melon Soda). Je comptais rester longtemps -pour écrire mes cartes postales-, mais deux jeunes femmes se sont installées en face de moi et comme il est d'usage pour ce genre d'individus : elles ricanaient longuement et fortement... donc je me casse vers le combini :

Toyohashi_3

Comme il est 15h, je vais réveiller Fabien.
On discute un peu, on fait le point sur cette journée mémorable que nous avons vécu la veille et on part se balader : Combini, rendre le DVD au magasin... On décide d'aller manger des sushis le soir avec Catherine et comme c'est plutôt loin, on part de bonne heure. Le Kaitensushi, est ce genre de restaurant où les sushis circulent au milieu des clients dans des assiettes posées sur des petits tapis roulants ; ils suffit d'attraper son assiette pour manger. L'addition est simple : on compte les assiettes. J'ai dû prendre 6 ou 7 assiettes de sushis (plus un dessert : gelée au melon), ils étaient très bons, mais j'ai dû en prendre trop (ce qui sans doute un comportement typique pour un novice dans ce genre d'établissement), apparemment ce n'est pas dans ces restaurants que l'on peut déguster les meilleurs sushis, mais ce n'est pas cher... Dehors il fait toujours aussi froid.
Avant de me coucher, je passe au coin distributeurs de mon hôtel et je prends une boite de corn soup :

Corn_Soup

Histoire de goûter... j'imagine le pire... et c'est super bon. La soupe est onctueuse et à bonne température. Il faut que j'en rapporte.

29 mars 2007

MARDI 13 MARS 2007

Voir Tokyo et ...
C'est le jour du grand départ pour Tokyo et je suis un peu barbouillé (les sushis de la veille)...
Le voyage en train ce passe bien, trois changements sans problèmes... et nous avons vu le Mont Fuji :

1_Fuji_2

!! C'est MaGnifique !!

A l'approche de Yokohama, l'architecture se fait plus verticale... on sent qu'on s'approche. Quelques minutes plus tard nous arrivons officiellement à Tokyo - d'ailleurs, la station JR s'appelle Tokyo :

2_Station_Tokyo

Avec nos billets magique (mais lent) JR, nous avons le droit de prendre la Yamanote.

3_M_tro_Tokyo

Sur le plan, c'est celle en noir et blanc. La Yamanote est un train JR circulant dans Tokyo de façon circulaire. Nous allons vers la station la plus proche de l'hôtel où nous espérons pouvoir dormir ce soir : "Minowa". Dès que nous sortons du train nous partons à la recherche (enfin surtout Fabien, car mon absence totale de sens de l'orientation ne peut gère nous aider) du New Koyo. 1/2 heure plus tard, nous y sommes :

4_Hotel_New_Koyo

Ô bonheur, ils ont de la place pour nous. Et, Ô surprise, le réceptionniste nous dit -alors que nous avions le nez sur notre fiche : "Vous venez d'où ?" en français... C'est la première fois ici que j'entends quelqu'un (en dehors de Kenji) parler français, ça fait bizarre ! Devant notre étonnement, il nous dit qu'il a fait des études au Québec (bon, on ne lui en veut pas). Ensuite, il nous explique le fonctionnement de l'hôtel... on pose nos affaires dans nos chambres (qui sont bien, très petites, mais bon, c'est juste pour dormir) et rapidement on file à la découverte de la ville... qui est à nous pour cinq jours (enfin, à peine). Comme l'après-midi est déjà bien avancée -donc, tout ce qui est "visitable" est bientôt fermée- nous allons vers Ueno Park, qui n'est "pas très loin", direction le métro.
Etre au Japon, déjà c'est fun... Mais être à Tokyo, capitale d'une incroyable énergie, c'est comme si on en mangeait... du fun ! qu'on en respirait... c'est génial et on vient juste d'arriver ! Dans le métro tokyoïte, ce qui nous frappe -en plus de la propreté du lieu, de l'incroyable (pour un français) discipline des usagers (ça, on peut le constater partout ici) avant de monter dans les wagons, de la longueur inouïe des trains- c'est le nombre d'allemands dedans ! Bon, il préciser que depuis notre visite à Nagoya et d'une interrogation sur notre nationalité par deux jeunes japonaises -qui avaient déduit que nous étions allemands ; tous les occidentaux que nous croisons sont pour nous des "Allemands", des "Teutons", des "Amis d'outre-rhin" !
Donc, là, il y en a plein. Et le plus souvent, ils nous snobent, nous ignorent... Alors qu'on était content, au début, de voir d'autres "allemands"... Certains, sont en vacances ; mais la plupart, au dam de Fabien sont ici chez eux, ils y vivent ! Bon, eux, on les hait... et à notre tour, on les snobe ! NA !...
Fabien s'est autoproclamé "Maître du métro de Tokyo - Souverain du plan et des déplacements de nos corps à travers la ville, la capitale, la mégapole", soit !...
Le métro (les métros) de Tokyo s'avère très très complexe. Comme à Paris, des pass sont proposés pour la journée, mais ils ne donnent pas droit à toutes les lignes. Car, en plus de la JR Yamanote et des 9 lignes de la Tokyo Metro Line s'ajoute 4 lignes privées. Et de l'extérieur, les entrées sont parfois difficile à localiser. Ce qui peut aussi compliquer nos sorties, c'est l'heure de fermeture du métro, avant minuit... Mieux vaut être près de chez soi au moment de la fermeture.
A l'intérieur des rames se trouve un minimum de sièges, ce qui laisse un maximum de place pour "entasser" des voyageurs (durant notre séjour à Tokyo nous avons évité, la plupart du temps, les heures de pointes... surtout celles du soir, car celles du matin, nous ne risquions pas de nous y trouvé vu l'heure à laquelle nous nous levions.). Nous (enfin Fabien) remarquons sur le sol -en plus du marquage pour signifier l'endroit où s'ouvrent les portes et où doivent attendre pour monter les passagers après avoir laissé descendre les autres- un marquage pour les wagons réservés aux femmes (le matin).
Nous filons donc à vive allure vers Ueno Park, dans le nord de Tokyo, assez près de l'endroit où l'on dort. Première visite, mais pas la dernière... Tout ce qui ce visite est bien fermé : le zoo (avec des pandas), les principaux musées de la capitale... Nous nous baladons dans les vastes allées...

5_Uneo_Park

6_Ueno_Park

... du parc jusqu'au lac artificiel, nous y trouvons une belle vue sur la ville et ses buildings, nos premiers :

7_Ueno_Park

C'est Waouh !...

Même s'il n'est que 17h la nuit commence à tomber (une des particularités de ce pays), nous reviendrons demain.
Nous partons vers Akihabara dans le centre de Tokyo, ce quartier est connu du monde entier pour ses minis boutiques de matériels électronique en tout genre... une sorte de fourmilière high tech incroyablement bruyante, colorée, lumineuse et bien sur, surpeuplée... on se marche dessus.

8_akihabara

J'ai trouvé une carte mémoire pour mettre dans l'appareil photo que mon frère (merci à lui) m'a prêté pour ce voyage, car je pense que je vais prendre beaucoup de photos ici, à Tokyo.
On s'arrête pour manger, un bon bol de Gyû-don : du riz avec des fines tranches de boeuf dessus, c'est super bon .
Et ensuite on part vers Shibuya, dans l'ouest de la ville, ce quartier est hyper animé (comme toute cette ville) même s'il commence à se faire tard...
c'est là...

9_Shibuya

...maintenant, que je sais, que je réalise, que je vis pleinement le fait d'être au Japon... même si je suis (car Fabien, lui, comprend le japonais) comme Bob Harris (Bill Murray) "Lost in translation", je kiffe ce pays.
Et moi, quand j'aime c'est pour toujours, sinon, cela ne sert à rien.
On rentre à l'hôtel. La journée fût longue.

29 mars 2007

MERCREDI 14 MARS 2007

Ueno Park, Harajuku, Sinjuku, Marunouchi et nous...
L'hôtel n'est vraiment pas cher pour une capitale (2500 ¥ la nuit), relativement bien équipé et propre (nous avons même une télé dans nos "chambres", mais toujours avec des conneries dedans, même pas CNN). On dirait que beaucoup d'étasuniens résident dans le New Koyo...
Une bonne nuit de sommeil, par contre j'ai été réveillé de bonne heure par une voiture avec une femme qui crie des slogans (un peu comme les voitures qui circulent, pour les cirques, dans les petits bleds chez nous) pour les élections gouvernementales qui vont avoir lieu bientôt, au début c'est très étrange, puis quand on sait ce que c'est, cela devient énervant !
Avant de trop souffrir, je me dis que je vais acheter des lunettes de soleil... et juste à côté d'Ueno Park (où nous allons) se trouve l'Ameyoko Market : le grand bazar de Tokyo.

1_Ameyoko_Market

Je trouve une paire de Gucci à 3000 ¥, c'était les premières (les seules, en fait) qui m'ont plu et apparemment elles sont vraies... Fabien, quant à lui, se trouve un chapeau car il a une tête à chapeau, lui ! Et hop, on file au Zoo. (Bon, c'est moi qui a insisté, nous ne sommes pas fan de zoos, mais des pandas, à Orléans on n'en trouve pas dans les arbres ! c'est sans doute une occasion unique.)
A Ueno Park, je m'achète une patate douce (yaki-imo) cuite que vend un marchand ambulant : c'est super bon : chaud, doux et sucré !
Le Zoo de Tokyo ressemble à tous les zoos du monde (enfin, j'imagine... sauf que celui-ci est à Tokyo... et ça change tout... pour moi). On a vu des Pingouins, des Ours polaire, un Eléphant, des Hippos qui faisaient des cochonneries subaquatiques... Suite à un petit caprice de ma part, nous avons pris le monorail pour aller à l'autre bout du zoo, c'était sympa. On a revu la Pagode (vestige du Temple Kanei-ji) de plus près :

2_Pagode

Nous avons aussi vu toute sorte d'animaux nocturnes et plus ou moins laids. Pour voir les pandas, il faut aller vers la sortie (ou l'entrée, c'est selon) et chercher un attroupement... ce qu'on voit en premier, ce sont les pandas rouge...

3_RedPanda

... et c'est maGnifique, une sorte de renard avec une épaisse fourrure, des véritables nounours, rien que pour voir ces adorables peluches vivantes, cela valait le coup de venir ! Un peu plus loin trône le panda (car il n'y en a qu'1) et c'est l'heure du casse-croûte... il est assis et déguste un par un les mets (des fruits, des branches...) qui sont disposés devant lui. Comme il y a beaucoup de monde, on ne peut pas approcher, mais c'est vraiment beau un panda.
Avant de sortir d'Ueno Park, on passe devant le National Museum of Western Art (on aperçoit la "Porte de l'Enfer" de Rodin) que l'on visitera demain. Maintenant, direction Harajuku.
En débarquant à Harajuku, on tombe sur une boutique "Snoopy Town" qui, comme son nom l'indique, est entièrement dédiée à Snoopy et ses amis. J'y achète un petit Snoopy pour "habiller" mon portable (comme un vrai japonais), mais en attendant je le mets sur l'appareil photo. Ce quartier est vraiment très fashion, très sympa...

4_Harajuku

On y voit toutes sortes de boutiques : du bizarre au plus chic. On ne rencontre pas vraiment des créatures que l'on pourrait croire sorties de mangas comme l'illustration "Du Guide" le laissait croire.
Mais les jeunes japonais ont tout de même une façon bien particulière de s'habiller, le grand n'importe quoi côtoie joyeusement le class... Ils s'en foutent (ils ont bien raison). Peut-être que le regard des autres est moins crucial que chez nous. Ce qui est rigolo chez étudiants (qui sont donc en uniforme) c'est les cheveux que pour la plupart on peut qualifier d'explosés, ils ont la capillarité fun.
Alors que tombe la nuit, nous allons vers Shinjuku, quartier où se trouve les buildings les plus impressionnants, comme la Mairie, enfin ici, ils appellent ça le Gouvernement Métropolitain de Tokyo. Nous mangeons des Gyû-don dans un restaurant :

5_Gy__don

C'est toujours aussi bon... nous nous promenons au hasard, et nous tombons sur un bâtiment maGnifique (celui de gauche sur l'image) :

6_Shinjuku

Le Sompo Japan Building (bon, moi j'adore les buildings, et la verticalité de quartier -de cette ville- me sidère). Ce qui est étrange avec les gratte-ciel, c'est que lorsqu'on en voit un, de part sa majesté imposante, on pense qu'il n'est pas si éloigné que ça de nous, alors qu'en réalité on doit beaucoup marcher pour être enfin à sa base (un peu comme pour les montagnes) et admirer, le coup tordu, la beauté et la hauteur de l'édifice. C'est qu'il nous est arrivé avec la Mairie (celui de droite sur l'image), qui un ensemble de bâtiments gigantesques, c'est sublime... et totalement désert.
Fabien a lu dans "Le Guide" qu'un building avait un observatoire (gratuit) et ouvert le soir... nous partons donc à la recherche du Sumitomo Building et repérer un gratte-ciel parmi d'autres gratte-ciel de nuit n'est pas aisé... surtout pour nous !
Mais nous finissons par le trouver, on franchit la porte, il y a une sorte d'accueil (guère accueillant) avec un vigile derrière une vitre, Fabien va lui demander s'il y a bien un observatoire et si on peut y aller. Réponses : oui et oui. Au bout de cet accueil il y a des escalators, que l'on prend. On arrive dans le lobby : une vaste "salle" où se trouve tout autour de nous des ascenseurs, on cherche celui pour l'observatoire. Il est ultra rapide (540m par minute), quelques secondes pour monter jusqu'au 51ème d'étages ! c'est un peu trop rapide pour les petites natures que nous sommes, et à l'arrivée on est un peu bizarre ! On s'approche quand même des baies vitrées pour admirer la vue : Waouh ! c'est trop beau... et un peu flippant si on se penche vers le bas. Il semblerait que l'observatoire est un lieu de rendez-vous pour les amoureux... c'est mignon.
On découvre que le building est creux et la vue intérieure est encore plus flippante que l'autre...
Nous prenons un truc à boire au bar de l'étage (il y a aussi des restaurants et des boutiques accessibles par de petits escalators) et on se pose pour regarder les diamants et les rubis sur fond noir qui composent ce paysage nocturne et urbain... On se prend en photo :

7_Sumitomo_Building

(une des rares où vous me verrez) et nous descendons.
On finit notre tournée des buildings par le Tokyo International Forum :

8_Tokyo_International_Forum

Qui est d'une incroyable beauté (pour moi, un des plus beaux bâtiments que j'ai vu et visité), ce lieu regroupe plusieurs salles de conférence ou de concert (la plus grange a la capacité d'un Zénith), des halls d'expositions, un musée, des boutiques... nous y trouvons un guide en français et des fiches détaillées de chaque quartier... pratique.

P71815331e

Ensuite, on retourne à la maison, le métro va bientôt fermer.

29 mars 2007

JEUDI 15 MARS 2007

Ueno Park, Ginza, la Tokyo Tower et nous...
Aujourd'hui Fabien à dormi comme un ours et s'est levé royalement à 12h30 ! Sitôt qu'il est près nous partons vers Ueno Park.
Mais avant d'attaquer la visite des musées nous allons manger un curry. Hum ! on dirait que les japonais sont les réels propriétaires du fast food : le resto est comme un bar avec un comptoir en arc de cercle, les serveurs sont au milieu. Lorsqu'on arrive il faut choisir et payer ce que l'on veut sur un distributeur de tickets (il y a des photos, pour les gens comme moi), une fois installé, on donne nos tickets au serveur et quelques secondes après, il nous apporte notre assiette... ultra-rapide. Le curry se mange à la cuillère, car il y a beaucoup de sauce. C'est super bon !
Nous commençons par le National Museum of Western Arts, qui a l'avantage (pour Fabien) d'être assez petit et d'avoir de belles toiles impressionnistes (pour moi). La collection permanente propose des peintures du XVème au XXème siècles, une sorte de condensé de l'art européen. Le bâtiment est très beau :

01_National_Museum_of_Western_Art

Il a été dessiné par Le Corbusier ! Grâce un plan trouvé au Forum, j'ai droit à un tarif réduit (moins de 200 ¥) et Fabien de part son statut d'étudiant ne paie presque rien. Dans la première salle se trouve une dizaine de Rodin. Ensuite nous traversons les siècles de peintures en même temps que nous avançons dans le musée, pour finir au XXème et de tomber sur deux chef-d'œuvres : Un "Nymphéas" de Monet et "Le Port de Saint-Tropez" de Signac :

02_Signac_Le_Port_de_Saint_Tropez

Comme un film peut se justifier par un seul plan sublime, un musée peut (doit) être visité pour un seul tableau (ou autre), et bien le Signac est de cela. Une merveille d'une luminosité incroyable.
Pour moi c'était important de voir ces toiles et ces sculptures que, peut-être, je n'aurai jamais l'occasion de voir. En sortant, nous admirons les Rodin :

03_Rodin

Nous enchaînons avec le Tokyo National Museum, ensemble de plusieurs bâtiments consacrés à l'art asiatique dans son ensemble et à l'art japonais plus particulièrement pour certains. Nous prenons un ticket, qui donne le droit de tout voir :

04_Mus_es

Nous commençons par le Honkan (le bâtiment principal) :

05_Honkan

Il propose, dans une exposition chronologique, une vue d'ensemble de l'art japonais, de 10000 ans avant JC jusqu'à la fin du XIXème siècle. On peut y voir des céramiques, des sabres, des sculptures, des toiles, des calligraphies...
Toujours pressé par le temps, nous allons voir La Galerie des Trésors d'Horyu-ji. L'édifice est maGnifique :

06_Galerie

Très zen avec devant une petite étendue d'eau . Fabien n'aime pas trop, moi je suis fan. A l'intérieur, sont exposés des objets provenant d'un temple à Nara, principalement des petites statues :

07Tr_sors_de_Horyu_ji

Elles sont même sublimées par la mise en scène de leurs expositions : individuellement posées sur des socles (eux-mêmes enfermés dans du verre), des petites lumières les mettent en valeur (car la pièce est plongée dans une quasi-obscurité), elles sont une centaine, bien alignées. L'effet est impressionnant, sublime. C'est le genre d'endroit propice aux apparitions fantomatiques ! Très japonais !
Lorsque l'on sort de la galerie les autres bâtiment sont sur le point de fermer. Nous nous promenons donc un peu dans Ueno Park, la fête des cerisiers (hanami) se prépare activement dans le parc :

08_Ueno_Park

Dommage qu'il fasse gris aujourd'hui sur Tokyo. En route vers Ginza.
On s'y balade sans but précis... on profite d'être à Tokyo ! On passe sur la célèbre 4-Chome Intersection avec le non moins célèbre grand magasin Wako :

09_Ginza

On voit aussi des boutiques on ne peut plus chic. Et situé à côté de l'immeuble Hermès (étonnamment laid) nous tombons sur le Sony Building, où nous n'y trouvons rien de véritablement exaltant, c'est juste un très grand show-room sur plusieurs étages... par contre, dans le sous-sol du building on tombe sur une boutique où l'on peut trouver de tout et principalement des produits importés : des fringues, des chaussures, des produits de beauté... du chocolat français, suisse... (Fabien achète des bonbons à la mangue pour Tomoko)
Avant de partir on s'arrête pour manger des gyu-don !... Comme nous sommes en manque de sensations fortes depuis notre aventure d'hier soir à l'observatoire, nous partons à pied vers la Tokyo Tower !

10_Tokyo_Tower

Comme vous pouvez le voir, elle ressemble à la Tour Eiffel et c'est un hommage, pas un plagiat (certes, la différence est mince, mais elle est là !). Haute de 333m, la Tour fût achevée en 1958 et comme son illustre modèle est sert d'antenne pour la télé et la radio, sauf que la japonaise fût principalement construite pour cela. Lorsqu'on arrive à ses pieds, il fait nuit... elle est orange vif, c'est super beau. Entre ses pieds il y a un gros cube où il y a tout s'amuser : un aquarium, un musée de cire, des attractions... Il y a aussi des restaurants et des boutiques... et surtout les ascenseurs.
Ce qui est rigolo, c'est que je ne suis jamais monté sur la Tour Eiffel !
On prend nos billets :

11_Tokyo_Tower_2

Et nous allons attendre devant l'ascenseur. La première terrasse est à 150m. La vue est maGnifique. Ce qui doit être bien c'est de faire ça aussi de jour, car de nuit, il nous est difficile de repérer quoi que ce soit à part le Rainbow Bridge.
Pour accéder à la deuxième terrasse, situé à 250m, il faut prendre un autre ticket (soit 1420 ¥ au total, moins de 9 €, ce qui est moins cher que la Tour Eiffel) et faire la queue un bon moment devant l'unique ascenseur qui ne transporte qu'une dizaine de personnes par voyage. Là, ça devient un peu plus flippant (mais moins que la veille). La vue est encore plus maGnifique ! On se prend en photo :

12_Tokyo_Tower_3

Ici aussi c'est un lieu de rendez-vous pour les amoureux et, étrangement, il n'y a pas beaucoup d'allemands ici ! A cet étage, ils ont installé un dalle en verre dans le plancher ! on peut donc marcher dans le vide ! Fabien essaye, pas moi ! De retour à la première terrasse, je trouve quelques cartes (avec que la Tokyo Tower). J'en trouve aussi dans la boutique de souvenirs tout en bas. En sortant on passe entre ses jambes, c'est impressionnant...

13_tokyo_tower

Sans doute grisé par l'ivresse des hauteurs nous décidons d'aller voir de plus près le Rainbow Bridge ! Sur le plan "Du Guide" c'est près ! sur le plan seulement...
Lorsqu'on arrive relativement près du pont, nous sommes en dessous...

14_Rainbow_Bridge

...mais sans savoir comment faire pour monter dessus ! Le temps est, une fois de plus, contre nous et, de peur de rater les derniers métros, nous retournons au New Koyo.
Nous allons manger une glace au MacDo en face de la station Minowa et on fait aussi un petit tour au combini...
Dans un distributeur, je trouve du Dr Pepper, inconnu en France. C'est hyper sucré, mais bon.
Retour au New Koyo et dodo.

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Voyage au Japon
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