SAMEDI 17 MARS 2007
Le Senjo-ji et nous...
Triste journée en perspective, notre dernière à Tokyo.
Le
programme (et oui ! c'est aujourd'hui que nous en avons un !) : on doit
retrouver une amie de Fabien, Boriana (elle aussi, un an au Japon) et
sa maman (comme moi, en vacances) arrivée la veille de Bulgarie.
On
glandouille (moi, Fabien dort) paisiblement le matin pour se diriger
vers le Palais Impérial (qu'on adore) où est fixé le rendez-vous. Nous
arrivons dans le quartier par la gare de Tokyo :
Toujours aussi belle avec son habit de briques rouges. Devant le Palais on découvre sur la droite des choses qui nous avaient échappé... Mais moi, ce que je préfère, c'est ça :
Les buildings... Après quelques longues minutes nous entrons enfin en contact, et nous nous retrouvons à côté de la statue de Kusunoki-Masashige (Samouraï du 14ème siècle) :
On décide d'aller manger, mais avant Fabien et moi devons braquer la
Poste, il nous faut des sous. Il y en a une juste en face de la gare.
Après nous partons à la recherche d'un restaurant. Avec Fabien nous en
avions vu plein dans les dédales souterrains de la gare, mais nous ne
les retrouvons pas ! On finit par atterrir dans le Marunouchi Bulding
(situé juste derrière la gare) où il y a deux étages rien que pour les
restaurants !... L'embarra du choix, en sommes. Le premier étage est un
peu trop chic pour nos bourses, on trouve notre bonheur dans celui d'en
dessous. A première vue, lui aussi paraît chic mais les tarifs sont
corrects et ils proposent des plats pouvant convenir à tous, car la
maman de Boriana qui débarque n'est pas encore habituée à la
gastronomie nippone. Nous avons droit à une petite salle rien que pour
nous, le resto est pratiquement vide (il doit être 14h passé) et ce que
nous mangeons est très bon.
Suite du programme : visite du Senso-ji
(Asakusa Kannon), le plus beau temple de Tokyo. En sortant du métro à
proximité du Senso-ji nous apercevons au loin le building Asahi
Breweries :
Créé par Philip Stark... étrange. Il y a foule dans ce quartier, et tout le monde va au même endroit que nous.
Sitôt passée la première porte :
Nous sommes sur la Nakamise-dori :
Longue rue (250m) bordée d'échoppes (90) en tout genre, principalement des souvenirs et des choses à manger. Il y a vraiment beaucoup de monde, la progression est difficile, nous parvenons tout de même à la deuxième porte, l'Hozo-mon. Elle est en travaux, mais j'ai trouvé cette photo sur le net :
Avant de franchir la porte, nous achetons tous un fruit piqué sur un bâton et enrobé dans une pâte très très sucrée, collante et transparente (on dirait du glucose), moi je prend un morceau d'ananas, ils sont disposés sur des glaçons comme ça c'est frais. C'est bon, mais ça colle et je sais plus comment ils s'appellent ça. Après la porte, nous voyons sur la droite une belle pagode :
Et en face nous avons le bâtiment principal :
Avec toujours la foule en bas des marches. Chaque porte ou bâtiment
possède une lanterne immense, celle du bâtiment principal est
gigantesque. La visite du Senso-ji se poursuit avec les bâtiments
secondaires et autres curiosités :
Au bout du sanctuaire on aperçoit un personnage mis à l'écart, sûrement pour mauvais comportement : un samouraï :
Il est prêt à nous embrocher. A côté la vue n'est pas très belle mais
un truc me saute aux yeux, l'enseigne d'un hôtel qui s'appelle "La
cachette" :
(une de mes photos préférées), ici, l'insolite est roi !
En repassant pas la Nakamise-dori on s'achète quelques souvenirs :
Pour moi, un tee-shirt pour mon frère, et la vendeuse parle anglais !
En sortant du Senso-ji nous continuons nos emplettes dans diverses
boutiques alentours. On va boire un café dans un Starbucks (il faut se
forcer à fréquenter des lieux typiquement japonais !) et ensuite on se
ballade pour finir dans un resto pseudo italien, une interprétation de
la cuisine italienne par des japonais ! Sympa et bon... mais c'est
notre dernier repas à Tokyo (bon, il y a un truc que vous devez savoir : pendant ce dernier repas, il y a eu un drame : Fabien coupe ses spaghettis avant de les manger !!! un véritable scandale que je me devais de faire éclater au grand jour. Il faut que ça cesse... La honte sur lui ! Vilain !)
Après, on rentre en métro, et on se sépare à quelques rues du New Koyo.